No 56
Juillet - Décembre 2012
Bulletin du Groupe Spéléo Troglolog
Club fondé en 1977
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Haut de document, Editorial, PV de l'AG du 4.05.12, 30ans du Sivellen, Camp d'été au Lapi di Bou, Ballade au Chärpfbrugg, Nettoyage du local, Impressum.
Hello les Troglo's, il est temps de payer vos cotisations. CCP: GS Troglolog Neuchâtel - 20-5067-3.
La coti d'un membre actif comprend : - Cotisation à la SSS Fr. 50.- - Abonnement à Caverne Fr. 20.- (les années de parution) - Cotisation de club Fr. 30 |
La coti d'un membre passif comprend : |
(Par Marie J.)
Remarque: la version Web de ce PV a été simplifée et raccourcie.
N'y figurent pas les noms de famille et les informations concernant les finances
du club. Ces informations sont disponibles dans la zone
membres.
L'assembée a eu lieu à 20h au Café du Clos de Serrières.
Ordre du jour (cliquer sur le chapitre pour y accéder immédiatement)
Présences
Acceptation du procès-verbal de la dernière assemblée
Rapports des 2 vérificateurs de comptes
Admissions – démissions
Rapport 2011 du caissier (démissionnaire) et des vérificateurs de comptes
Nomination d'un nouveau caissier
Nomination de 2 vérificateurs de comptes
Rapport 2011 du chef matériel – propositions d'achats pour 2012
Rapport 2011 du bibliothécaire – propositions d'achat
Site Web du club
Prochain Troglognouse
Réunions du club et activités
Proposition de baisse des cotisations du club
Divers
Clôture de l'Assemblée générale Troglogog 2012 à
22h55.
Le président : François B.
La secrétaire : Marie J.
(par François B.)
C'est le 11 et 12 juin 1982 que quelques membres du club visitent pour la première fois la région du Sivellen. Nous sommes arrivés de Filzbach et avons suivi la vallée jusqu'au Spanneggsee, encore entièrement gelé! Le temps était très mauvais et la neige, qui tombait, nous a empêchés de dépasser 1600 m d'altitude... Mais tout là-haut, perdu dans les nuages, à la faveur d'une acalmie, nous avons aperçu un grand lapiaz. Cela aura suffit pour que l'on revienne pendant 30 ans.
(par Miguel B.)
Comme ces dernières années, nous campons sous tente près de la maison des BKW, au départ du chemin vers Gsteig. La combativité des participants est un peu amoindrie par quelques menus pépins : Manu (SCVJ) a une côte froissée et le dos bloqué, Gérard (SCVJ) un doigt cassé et Mesigues une côte probablement luxée. Seule Amandine (SCVJ), qui nous a rejoints vendredi soir, a l'air en pleine possession de ses moyens.
Vu nos états respectifs, on décide de la jouer cool et d'explorer l'amont du Blizzard (vers -100) en direction de la Salle des Galets des Pingouins. On arrive effectivement à une vingtaine de mètres (d'après la topo) de ladite salle, arrêt sur une trémie dans les marnes (comme dans la Salle des Galets), avec un fort courant d'air qui nous souffle contre. Vu l'imprécision des topos, on peut être entre 2 et 50 mètres du terminus de la Salle des Galets. Mais ça passe pas.
Vu l'état encore plus précaire de Gérard qui nous a rejoints jeudi soir , on opte pour la désob au fond des Manchots, qui se solde par l'explo d'une dizaine de mètres, arrêt sur un boyau amorçant une évolution parabolique vers la forme karstique du puits. On explore et topographie encore les (pour l'instant) petits trous 143 et 144, d'une vingtaine demètres chacun.Arrêt sur glace dans le premier, sur neige dans le second. A revoir dans quelques années.
Les moins amochés (Amandine et Mesigues) décidons d'aller tranquillement quand même faire du rééquipement dans le Blizzard, qui en a bien besoin. Manque de bol, notre ami Gérard n'a pas mis la bonne mèche avec la perceuse, et on en est réduits à déséquiper un passage faisant double emploi et à aller visiter le Grand Méandre jusqu'à -182. On ramène quand même un squelette de chauve-souris et un collembole. La chauvesouris déterminée par Michel Blant est un Plecotus auritus/macrobullaris (oreillard brun ou oreillard alpin). Quant au collembole, il est chez Louis Deharveng pour détermination. Pendant ce temps, Manu et Gérard courageux vont explorer deux points d'interrogation dans le premier niveau (env. -10) dans le Blizzard, ce qui leur permet de trouver une deuxième entrée et une presque troisième entrée (arrivée au pied d'un cône de neige ; en surface, il y a un grand névé). Le Blizzard dépasse désormais les 1200m de développement, pour 205 m de dénivellation.
Après avoir décidé de rester en surface, on va bâcher le 119 et prospecter un peu plus à l'ouest. On marque le 145 deux puits assez proches l'un de l'autre, dont l'un produit un bel écho et repère une série de trous marqués d'un point dans le vallon tout au NW. Ils sont toutefois encore remplis de neige. C'est la journée la plus chaude de l'été, et malgré l'altitude, on fait plusieurs arrêts à l'ombre d'un gros bloc ou d'une petite paroi, pour se rafraîchir.
(Par Marie J.)
En août 2012, pour « fêter » les 30 ans de spéléo sur le lapiaz du Sivellen, François et Marie, seuls participants au « camp d'été 2012 », ont décidé pour une fois de faire un peu de tourisme dans la région avant de rejoindre les hauteurs favorites des Troglologs.
François a entendu parler d'une curiosité géologique
souterraine située
en amont d'un
petit lac de barrage,
le Garichtisee, que
l'on peut atteindre
par un téléphérique
(Mettmen),
au-dessus de
Schwanden/GL : le
Chärpfbrugg (ou
Kärpfbrücke) est
une sorte de grotte
d'une cinquantaine
de mètres de long
creusée entre les
couches de roches
par un torrent qui
la traverse de part
en part.
Ce site se trouve au coeur de la région du Freiberg Kärpf.
C'est la plus ancienne réserve d'animaux sauvages
d'Europe. C'est aussi une région magnifique pour faire de
jolies balades et admirer toutes sortes de très belles fleurs
des Alpes.
Commentaire de Suisse Tourisme à propos du Chärpfbrugg :
« Ce pont naturel fait partie des plus spectaculaires phénomènes géologiques. Sur le chemin de la Leglerhütte (1820 m), le ruisseau Niderenbach s'est creusé un lit souterrain dans des roches plus jeunes, des flyschs chisteux et tendres. Le verrucano (sédiments), beaucoup plus ancien, s'est aujourd'hui érodé et n'est plus visible qu'à gauche et à droite du pont « Chärpfbrücke ». À basses eaux, vous pouvez longer le lit souterrain long de 50 m et haut de 3 m. »
Par une splendide journée d'août, sans un nuage, nous partons dès l'aube pour Glaris.
Nous commençons par un arrêt en plein
coeur de la ville de Glaris : François a faim
et il va dévaliser la Migros pendant que je
fais un tour dans le parc public devant la
gare. Après toutes ces années de
pérégrinations sous la pluie dans les
montagnes alentour, je n'avais encore
jamais eu l'occasion de me balader de jour et sous le soleil
en plein Glaris
Verdict : c'est vraiment très joli !
On reprend la route en direction de Schwanden, petite
bourgade au fond de la vallée au sud de Glaris. La route dutéléphérique de Mettmen est très bien indiquée et serpente
en montant au-dessus de la localité. Ça ressemble
étrangement à la route entre Mollis et le restaurant du
Fronalp : même tracé tortueux et étroit, bordé de bornes
taillées dans le roc, le tout noyé de mousse sous d'épaisses
frondaisons sombres. On s'élève pour enfin sortir de la
forêt. On gare la voiture sur un parking au bord du torrent,
sous les installations du téléphérique.
Le trajet dans la petite cabine dure environ 3 minutes et
nous évite une rude montée. A la station du haut, un
sentier nous conduit à une uberge de montagne située à
une centaine de mètres, légèrement en dessous du lac de
barrage. Un peu plus loin, nous arrivons au niveau du lac,
un bijou émeraude niché au coeur de pentes boisées. Les
sommets des montagnes alentour se reflètent sur ses eaux
immobiles : un vrai régal pour les yeux.
Un chemin longe le lac, avant de grimper doucement vers l'alpage en dessous du Chärpfbrugg. Il y a tellement de belles photos à faire qu'on n'avance pas vite ! C'est aussi l'occasion de grappiller quelques myrtilles en route. La pente s'accentue encore sur quelques centaines de mètres après les bâtiments de l'alpage et on arrive sans encombre à notre fameuse curiosité géologique.
C'est un endroit magnifique ! La grotte crache un torrent aux eaux glaciales et transparentes. On se glisse entre la paroi et l'eau, tout rafraîchis par les gouttelettes projetées, tout assourdis par le fracas de l'eau. L'endroit nous enchante et on fait encore des tonnes d'essais photographiques. Pas faciles à réussir une bonne photo avec le contre-jour. Pas vraiment besoin d'éclairage, mais ça peut être utile pour franchir les blocs au milieu de la galerie. A l'amont, on débouche en plein ciel bleu à côté d'une cascade qui crépite. C'est vraiment chouette. J'hésite à tremper les pieds dans une vasque à la sortie, mais l'eau est décidément trop glaciale !
Pause pic-nic sur un gros rocher un peu plus haut et tout le
temps d'admirer le paysage en se laissant bercer par le
chant du torrent. Un peu plus tard, on reprend notre balade
en suivant un petit sentier de plus en plus escarpé qui
grimpe à flanc de montagne en direction des pâturages du
haut. Sur le parcours, on rencontre plein de jolies fleurs.
Bien plus haut, un plan d'herbe vallonné porte un tas de
petits lacs-miroirs, semés comme des diamants sur un écrin
de velours vert. De hautes herbes ondulent ici et là sur les
rives. Ça me rappelle un peu l'Ecosse et les paysages
dépouillés des Highlands.
Un peu plus loin, on arrive à un petit col. La vue plonge
sur la vallée de l'autre côté et les montages d'en face. On
passe un long moment à admirer et à chercher le nom des
sommets au loin, puis on redescend en direction du lac de
barrage. Le sentier nous aura fait faire une jolie boucle par
monts et par vaux. Ce lac de barrage est très particulier, car
les murs qui retiennent l'eau ont été construits sur deux
côtés différents. C'est vraiment spécial et on se demande
un peu comment ça tient, à première vue. L'eau est
extrêmement claire et transparente, sillonnée de quelques
énormes truites. Nous croisons d'ailleurs des pêcheurs en
traversant sur le barrage principal. Brrr... Je n'aimerais
vraiment pas tomber dans l'eau au milieu de ces gros
poissons !
Petit arrêt sur la terrasse de l'auberge de montagne. François en profite pour écrire son journal de bord au soleil, devant une boisson fraîche. Et c'est déjà l'heure de reprendre le téléphérique pour moi, et d'entamer la descente à pied pour François (par un sentier très escarpé, sous le téléphérique).
Très belle balade ! Il faudra que je songe à revenir. En attendant François à la station du bas du téléphérique, j'ai tout le temps d'observer une grosse marmotte qui siffle, perchée sur un bloc de rocher.
Nous reprenons la route pour nous rendre à Mollis, en revenant un peu en arrière sur le trajet parcouru le matin dans la vallée. Nous laissons l'auto au chalet des amis de la nature au dessus du restaurant du Fronalpstock. Notre journée se termine par la montée à pied jusqu'à l'alpage d'Oberstafel. Nous voilà prêts à grimper sur le lapiaz du Sivellen dès le lendemain matin.
Suite à une mise en demeure de la commune, nous avons du, dans l'urgence ranger et nettoyer le local du club.
Alain a mis sur le site Internet du club (www.troglolog.ch), un reportage exhaustif de l'opération "Putz et Déchetterie". En voici un court résumé.
Les 5 joyeux protagonistes que sont Marie, Alain, Pascal, Laurent et François ont passé leur samedi matin à rendre notre local un peu plus présentable. Il nous a fallu 2 voyages à 4 voitures à la déchetterie pour venir à bout des bouteilles, vieux frigos, meubles, et ordinateurs qui trainaient.
La seconde partie de l'opération,
beaucoup moins
amusante consistait à nettoyer
et à détartrer les sanitaires et la
cuisine ainsi qu'un bon
balayage des sols. N'ayant pas
assez de temps et de produits
de nettoyage, Alain a même dû
revenir pour parachever notre
ouvrage.
Maintenant, notre local est propre... mais vide.
Rédaction: François
Mise en page: François
Photocopies/agrafage: François
Articles: François, Marie, Miguel, Alain.
Photos: François, Marie, Miguel, Alain.
Mise sous pli et adresses: François
Tirage papier: 20 exemplaires
Version Web: Alain
Date d'édition: Décembre 2012