Activités du club Troglolog!

Actuellement, le site affiche les 18 activités de l'année 2016

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Dimanche 11.12.2016 - Forêt des Cornées, Cécile Vuilleumier, Pierre-Yves J (5 photos)
Nous allons (enfin) voir les trous souffleurs repérés l’hiver passé et si possible descendre quelques-uns des gouffres de la région. Nous marchons depuis le contour de la route et remontons le vallon en passant par le gouffre des Ecolos. Nous posons nos affaires à côté du gouffre de la Chevillière et rayonnons. Pierre-Yves recherche la souche souffleuse repérée en mars 2016. Il est évident que les bûcherons ont travaillé récemment dans ce secteur et il semble que la souche ait été basculée. On creuse un moment à cet endroit, mais après environ 1 h, la fissure semble plutôt bouchée par de la terre. On abandonne ici. On entreprend ensuite l’élargissement de quelques fissures moussues situées dans la dalle calcaire qui monte en direction des gouffres Moussu et des Chiroptères. Il y a un réseau de petits vides situés à environ 1 m de profondeur, très corrodés et plus ou moins interconnectés. Le fond de ces chenaux est noir et formé de terre molle. Il semble que ce petit réseau soit perché sur une couche calcaire (probablement un peu marneuse), mais rien n’indique que des fissures descendent réellement plus bas. Après avoir inspectés 3 trous, nous décidons de pique-niquer et d’aller ensuite visiter les cavités connues. Nous commençons par le gouffre de la Chevillière que nous équipons avec un joli « Y » entre deux arbres. Il s’agit d’un puits très vertical de 17 mètres de profondeur. Le sol et jonché de blocs et e branches et deux plans inclinés pourraient donner accès à une suite éventuelle. Le plus simple serait de faire un bon palan et de vider le fond du gouffre. Au passage nous observons une chauve-souris, ce qui pourrait indiquer que la cavité est plutôt tempérée, donc ventilée vers le haut en hiver. Nous allons ensuite au gouffre Moussu où la situation est très similaire : puits vertical (9.5 m), sol de blocs et branches, chauve-souris. De retour à la maison, je constate que nous avons cherché certains des trous souffleurs au mauvais endroit. Il faudra donc retourner ! Nous levons les deux topos, prenons quelques photos et plions bagage.
(par Pierre-Yves J)
Jeudi 09.06.2016 - Grotte de Môtiers, Pierre-Yves, Cécile Vuilleumier, Urs Eichenberger et 10 étudiants
Comme au bon vieux temps de la SSS, nous avons organisé un stage à Môtiers! Le stage s'adressait aux doctorants des universités romandes (y.c. Berne) et traitait de l'hydrogéologie du karst. 10 participants se sont annoncés et le programme fut intense. Après une introduction en salle de 2 heures sur le karst, nous partons pour la grotte! Grâce à l'aide de Cécile, nous avons pu organiser deux injections de traceur, l'un à l'extrémité de la 2ième galerie, l'autre dans la cave. Le niveau était élevé et nous n'avons pas pu aller jusqu'au Bourbier. Les traceurs sont ressortis après environ 30 à 60 minutes, mais les courbes ne sont pas encore dessinées... Nous verrons le détail prochainement. Nous avons aussi tous ensemble travailler à délimiter le bassin d'alimentation de la Sourde et avons effectué un jaugeage (mesure du débit) de cette source. Les étudiants étaient motivés et je crois vraiment contents à la fin du cours. Désolé, je n'ai pas de photos!
(par Pierre-Yves J)
Samedi 04.06.2016 - Champignonières d'Avenches, Pierre-Yves, Pierre et un dizaine de membres du SCVN-D (2 photos)
Le Spéléo-club du Vignoble Neuchâtelois, dont je fais également partie, a organisé une sortie spéléo tranquille, avec grillades à la clé. Nous sommes donc allés voir ces galeries dont la taille est parfois surprenante (salles de 20 à 30 m de diamètre). Il y a au-moins une dizaine de galeries, mais certaines sont déjà complètement effondrées. C'est peu stable! Nous faisons aussi un petit exercice topo et mon fils Pierre dessine sa première topo dans l'une de ces galeries (résultat joint).
(par Pierre-Yves J)
Vendredi 20.05.2016 - Grotte d'Anjeau (Gard, France), Maric H, Alex H. (8 photos)
Lors de nos vacances entre l'Hérault et le Gard, nous avons fait une randonnée depuis les Gorges de la Vis, pour rejoindre le Pic d'Anjeau. Sur la carte, une grotte était signalée avec une étoile et les panneaux indicateurs conduisaient à cette cavité et non au sommet proche! Intrigués, nous avons fait un détour et n'avons pas été déçus. Cette cavité commence par un immense porche perdu dans la forêt. Une pente mène à une première salle, puis un barrage de concrétion forme une porte (env.3x15 mètres) qui donne dans une deuxième salle. Le concrétionnement massif orne les lieux et permet d'escalader en 2 endroits jusqu'au plafond. Nous avons pu constater les progrès des APN: vu la taille de la cavité et nos maigres éclairages, nous sommes contents des performances de notre Olympus.
(par Maric H)
Samedi 14.05.2016 - Creux Peugier (Doubs, F), Pierre-Yves J,, Cécile Vuilleumier, Pierre Uccelli, Gislaine Maccabeh, Bernard H (12 photos)
Visite de cette petite cavité sympathique de France voisine. Un joli et vaste P21 marque l'entrée de la cavité (d'ailleurs mal placée sur la carte nationale française, cf figure). Suit un galerie avec passages bas, salles et concrétions jusqu'à un petit puits. Celui-ci a la particularité d'être en fait une salle d'environ 15 m de diamètre, dont le fond est entièrement occupé par un lac. Nous devons donc atterrir dans un canot, traverser le lac et remonter sur corde de l'autre côté. C'est amusant et plutôt joli. Suit une galerie remontante parcourue par une grande coulée de calcite. On décide de croquer une morse avant de traverser un nouveau lac où on se mouille jusqu'au ventre. La galerie remonte encore, assez concrétionnée et, après un petit ressaut, finit par être entièrement obstruée par la coulée de calcite. C'est une ancienne galerie phréatique de grande dimension et nulle doute qu'elle doit se poursuivre après le bouchon calcitique... Pierre en a profité pour améliorer certains équipements et Bernard pour paufiner sa technique de passage de fractionnements. Après 5 h sous terre, on est tous heureux de revoir les vaches, le soleil et la pluie (qui alternent, la seconde prenant l'avantage sur le premier). Merci à Pierre et Gislaine pour l'organisation.
(par Pierre-Yves J)
Mercredi 27.04.2016 - Grotte de Milandre, Pierre-Yves J, Cécile Vuilleumier et deux journalistes
Une journaliste et un photographe désirent faire un reportage sur le karst en Suisse et les outils développés par l'ISSKA pour sa gestion. Nous les accompagnons donc à Milandre pour qu'ils voient de leurs propres yeux les eaux souterraines karstiques. Arrivés sur place, nous nous rendons compte que la rivière est bien en crue (300 L/s à l'amont, alors qu'il y a 20 L/s en étiage!). La ballade est très réussie, avec une bonne ambiance de rivière souterraine... Nous allons jusqu'à la Grande Cascade où nous prenons quelques photos sous le bouillon, c'est rafraîchissant. On prend encore quelques photos à l'extérieur où Praezis (Ph. Häuselmann) et Pierre Meury font des mesures de CO2 de l'air du sol. Nous finissons par quelques photos des sources. On verra bien dans le prochain Geo (version CH-allemande) ce que ça donnera!
(par Pierre-Yves J)
Dimanche 24.04.2016 - Grotte de Chez-le_Brandt et Cornées, Pierre-Yves J, Pierre J. (3 photos)
Par un temps très variable (de neige à grand soleil), nous allons dans la grotte de Vers-Chez-le-Brandt pour y faire quelques mesures et test avec la caméra thermique de l'ISSKA. Le but est double, montrer que les températures dans les grottes profondes sont très uniformes (en gros qu'on en voit aucun contraste thermiques) et montrer que les grottes peu profondes présentent des contrastes thermiques mesurables avec un caméra thermique. Au passage nous profitons pour faire des photos de la galerie en vue d'un levé 3D par photogrammétrie de la cavité. Les photos sont loupée pour la plupart, car dans cette grande galerie, l'éclairage est insuffisant. Le levés thermiques sont un peu plus concluants: la zone profonde produit effectivement des images thermiques uniformes, indiquant que les écarts de températures entre les parois, le sol et le plafond sont clairement inférieures au 1/10e de degrés. Dans la galerie latérale où se trouve le sismographe, on relève une zone froide au niveau de la galerie principale (vers -20 m), une zone plus chaude entre -15 et -9 m, et une zone plus froide dans les cheminées qui remontent à env. 4 m sous la surface. Nous visitons la grotte jusqu'au fond. Après un petit pique-nique sous la neige, nous allons chercher la dernière cavité que nous n'avons pas encore retrouvée dans la forêt des Cornées (Baume à Cavegnac). Nous la trouvons assez facilement et levons une topo de surface passant aussi par la Cuisine à Constant Guye. Nous avons ainsi pu resituer toutes les cavités de la cette forêt. Nous sommes prêts à aller les visiter avec l'arrivée du printemps...
(par Pierre-Yves J)
Dimanche 10.04.2016 - Grotte de Treyvaux (Bôle), Pierre-Yves J, Pierre J., Emmanuel J., Marie J.
La grotte de Treyvaux a servi de but à une excursion dominicale en famille. Le but était de voir si cette grotte pourrait servir de site de comparaison d'un point de vu climatique à la grotte de Lascaux. Je cherche donc une salle avec une faible couverture rocheuse (moins de 7 m). La grotte est vaste, présente un beau plafond bien plat, mais la falaise qui la surmonte est trop haute, donc la couverture de roche trop épaisse. En plus, la salle est vraiment un peu trop près de l'extérieur. Nous profitons pour admirer quelques moisissures spectaculaires sur les déjections des différents mammifères ayant utilisé la grotte pour passer l'hiver... Au passage j'ai pu ajuster les coordonnées qui ne sont pas très exactes dans le Gigon. Les coordonnées correctes sont: 553'911 / 201'894 / 529 m. Pour accéder, il faut descendre après l'extrémité ouest de la propriété de "La Tourelle". La cavité se développe dans l'Urgonien jaune et ne présente a priori plus les déchets que signale Gigon (1976). La topo présentée dans le livre est tout à fait correcte.
(par Pierre-Yves J)
Vendredi 25.03.2016 - Milandre, Pierre-Yves J, Cécile Vuilleumier (4 photos)
L'objectif du jour est de tenter de topographier un étage intermédiaire, boueux et humide, situé entre la galerie fossile de l'aval de Milandre et la rivière souterraine alimentant la Bâme. Nous devons aussi aller récupérer une sonde de pression dans la rivière souterraine, un peu en amont du point où on y descend. Nous démarrons la topo depuis la salle sombre et boueuse du début de la partie touristique. D'abord, nous allons vite observer quelques trous latéraux dans le toboggan de boue qui descend au fond de la-dite salle (zone appelée aussi Curling). En ne se mouillant presque pas, mais en se tapissant de boue, nous descendons jusqu'à la rivière de la Bâme et remarquons quelques orifices latéraux par où l'eau déborde en crue. Après cette escapade, notre tenue de camouflage est parfaite pour commencer la topo: aucune différence entre le sol boueux et nos combis. Après 13 points topos, nous devons nous avouer vaincus, le courant d'air passe, mais les 30 cm d'eau et 15 cm d'air qui le surmontent nous incitent à attendre l'été pour poursuivre la topo... Nous décidons donc d'aller à l'autre bout de la galerie pour revenir dans la direction de ce maudit lac par l'autre côté. Nous allons donc à la trappe et après une petite visite d'une partie de la rivière que nous n'avions pas encore vue, nous attaquons la topo. Il nous faut attendre 11 points topo avant de buter sur... 1 lac avec 30 cm d'eau et 15 cm d'air! Visiblement ce n'est pas le même... il nous restera donc un bout de topo à faire dans cette galerie! Nous allons ensuite récupérer la sonde dans la rivière principale. Cécile remarque que la sonde est complètement recouverte de calcite (environ 1/2 mm) qui s'est déposée pendant les 12 derniers mois. Nous inspectons encore quelques passages et imaginons différentes idées sur le dépôt de boue dans les galeries de Milandre... A la sortie, nous troublons l'Allaine (fraîche!) en y nettoyant notre matériel!
(par Pierre-Yves J)
Samedi 19.03.2016 - Gouffre des Rutelins, Pierre-Yves J, Eve Chédel (SVT), Marc Boillat (SCVN-D) et Antoine Ducommun (SCVN (2 photos)
Il est envisagé de publier un article dans Stalactite sur le gouffre, donc il serait bien de compléter au moins quelques éléments de la topo. C'est à deux équipes que nous descendons dans la région de la Cathédrale. Marc et moi topographions la descente de la parois du fond de la Cathédrale, alors que Eve et Antoine partent d'une lucarne située au départ de la galerie du Sablier et descendant en parallèle encore plus loin. Comme nous avons terminé avant eux, nous partons encore faire la topo de la "Voie lente" le long de la galerie principale. Nous leur laissons un mot au bas du puits. Après notre topo, nous ne les trouvons pas et pensons qu'ils sont peut-être remontés, bizarre de n'avoir donné aucun signe. Nous remontons et effectivement les trouvons dehors étendus au soleil! En fait ils n'avaient pas vu notre mot et avaient trouvé bizarre que nous soyons remontés sans leur laisser un mot... La prochaine fois, nous placerons une lampe allumée à côté de notre mot! Au bilan, la Cathédrale est maintenant assez bien topographiée et nous avons pu nous coordonner pour rassembler au mieux les éléments de topo existants.
(par Pierre-Yves J)
Dimanche 13.03.2016 - Forêt des Cornées, Pierre-Yves J,, Pierre J. (2 photos)
L'hiver très tardif, nous avait laisser penser que les conditions ne seraient pas favorables cette années pour rechercher des trous souffleurs dans la neige... Et pourtant, le 13 mars il semble que le froid (environ -2°C) et la couche de neige (env. 80 cm) soient suffisants... Nous prenons donc nos raquettes et partons à la chasse aux courants d'air. Nous montons dans le secteur du gouffre de la Chevillère et, surprise, nous découvrons toute une série de trous souffleurs... Nous les photographions un à un (p.ex. photo 1) et les localisons par une topo de surface qui devrait nous permettre de les retrouver au printemps... Un peu congelés, nous poursuivons par la région de la Baume du Chenal où nous voyons également un ou deux trous dans la neige. Nous redescendons ensuite en passant par le gouffre du Piqueur, bien connu pour son trou souffleur, qui n'est en fait guère plus grand que ceux que nous avons découverts aujourd'hui (photo 2)! Nous revenons donc satisfaits de notre ballade. Suite au printemps!
(par Pierre-Yves J)
Samedi 20.02.2016 - Touki-Trou, Jacques, Cécile Vuilleumier (SCNV), Sabrina Joye (SCJ) (4 photos)
Visite. Très joli trou. Les parois semblent souvent creusées dans du conglomérat de beau calcaire beige, la roche étant très "pétée". Au ressaut dans le boyau de la Désolation, la roche est très poreuse et friable, presque comme de la cornieule. Beau miroir de faille SO-NE avant la Vire. Même impression de saccharoïdisme (!) au fond des puits sous la Vire (càd la roche ressemble à une empilée de morceaux de sucre). Trois chauves-souris en hibernation dans les puits. Visite du fond reportée pour une partie de l'équipe, car j'ai pris par erreur une vieille PVC taille 3 au lieu de 4 et ça aide pas du tout dans l'étroit. Beaucoup de fossiles, concrétions en cerveaux en bas de la Vire (photo). À refaire en regardant la géol de plus près. À la sortie, petit secours pour aller chercher une clef de plombier: lors du déséquipement, un des mousquetons refusa de se laisser dévisser. Il sera puni en finissant à la poubelle. Toutes les photos sont de Sabrina.
(par Jacques F)
Dimanche 14.02.2016 - Source de l'Areuse, Môtiers: observations hydrologiques, Jacques, Cécile Vuilleumier (SCNV)
La sortie topo à Milandre prévue pour aujourd'hui ayant été annulée, nous profitons d'aller estimer voir ces deux sources en crue. À la source de l'Areuse (14.2 m3/sec à 17h30 selon l'OFEV), pas de nouvelle découverte d'artifacts des Rutelins autour de la source. À Môtiers, estimation des débits par mesure des dimensions et de la vitesse de l'eau: petites source le long du chemin vers la Sourde en direction de la cascade: 4 LPS; la Sourde: < 2800 LPS (probablement surestimé la profondeur et la vitesse, mais la largeur a été prise au disto); Bied de la Pouetta Raisse: env. 100 LPS; Ruisseau de Riau (à la Cascade: 100-150 LPS. Sinon, à la Sourde, seule la Petite Grotte coule, et la source la plus occidentale au bord du Bied. À la Cascade, seule la source inférieure coule, l'eau dans le Puits sous le sentiers et plus de 2m plus bas que le seuil. Au Triangle le niveau était de +12m à ce moment (18h30) - juste en dessous du débordement.
(par Jacques F)
Mercredi 10.02.2016 - Lascaux, Pierre-Yves J et Sandrine Géraud (DRAC)
Après deux jours de discussions intensives sur des méthodes d'observation de la grotte de Lascaux, je peux passer 20 minutes dans la Salle des Taureaux pour y faire des observations ciblées en relation avec notre projet.
(par Pierre-Yves J)
Samedi 06.02.2016 - Rencontre d'hiver SSS (Berne), Pierre-Yves J,, Maric Hof et plein d'autres!
Après le rencontre administrative du matin (présidents des clubs de la SSS), l'après-midi est consacré à une série d'exposés sur l'atmosphère et le climat des grottes. J'y présente les observations faites par l'ISSKA sur le CO2 dans la grotte de Milandre. D'autres exposés parlent de radons, de méthane, de ventilation, etc. Le soir, une série d'exposés d'explorations sont présentés. On y parle du Tropfloch (SIebenhengste) que Maric et sa famille retopographient...
(par Pierre-Yves J)
Samedi 30.01.2016 - Wäggital, positionnement UGPS, Pierre-Yves J,, Pierre J. + 9 personnes de l'OGH (5 photos)
Nous montons en raquettes à la cabane de la Lufthütte le vendredi soir. Nous arrivons vers 23h00 et Pierre ne demande pas son reste pour aller se coucher. La Lufthütte est une cabane particulière puisque la grotte du même nom s'ouvre à l'intérieur même de la cabane! En fait les paysans avaient construit la cabane sur le trou souffleur qu'ils utilisaient comme frigo naturel pour conserver le fromage. C'est donc à cause de la grotte que la cabane s'appelle ainsi (Luft = courant d'air). Le samedi matin, les spéléos de l'OGH se répartissent en trois équipes pour aller dans la grotte et l'une d'elles emporte l'émetteur ainsi qu'une radio Nicolas.Nous fixons un rendez-vous téléphonique à 13h00, ce qui nous laisse le temps d'aller faire une ballade en raquettes à la recherche de trous souffleurs au-dessus de la cabane. Nous en trouvons d'ailleurs deux beaux et faisons quelques photos. Il fait nettement plus froid que nous l'avions pensé (-5°C au lieu des +5°C annoncés) ce qui nous incite à ne pas trop traîner sans bouger... Nous repassons à la cabane et descendons à notre point de rendez-vous. A peine la radio allumée, avant même l'heure du rendez-vous, nous établissons la communication. Tout est en place et nous pouvons commencer le travail de localisation dans la grande clairière en assez forte pente où le dessin de la topo indique que l'extrémité de la grotte doit se trouver. Très vite nous repérons l signal, mais il nous faut un bon moment pour aller dans la bonne direction (il y a toujours deux possibilités, il suffit de choisir la bonne!). Après environ 1h de recherches, on arrive à une localisation très précise (à environ 1 m près) avec une mesure de distance de 45 mètres. Il est toujours marrant de se dire que nos collègues sont à 45 mètres, mais qu'il leur a fallu 3 h dans la grotte pour arriver à ce point et nous 30 minutes en surface... Nous plantons un repère sur ce point et localisons un second point que nous matérialisons également. L'opération est donc terminées, ils peuvent ressortir! Nous effectuons encore une topo de surface pour relier les points et si possible les localiser sur la carte. Nous pouvons alors redescendre à la voiture et rentrer à la maison. Pierre mettre 1 semaine à s'en remettre, puisqu'il tomba malade dans l'auto en rentrant!
(par Pierre-Yves J)
Dimanche 10.01.2016 - Forêt des Cornées, Pierre-Yves J, Pierre J (2 photos)
C'est par une jolie pluie battante, tendance neigeuse, que nous partons à la recherche des dernières cavités que nous n'avons pas encore trouvées. Aujourd'hui, nous recherchons le gouffre des Ecolos, de la Chevillière, le gouffre Moussu, le gouffre des Chiroptères, la cuisine à Constant Guye et la Baume à Cavegnac. Après quelques recherches, nous trouvons le gouffre des Ecolos dont les coordonnées publiées sont trop à l'est. Nous montons un ravin au fond du duquel on trouve facilement la Baume de la Chevillière. Le puits est visible sur les modèles numériques de terrain, ce qui nous permet de le positionner avec précision. De là nous cherchons le gouffre Moussu et celui des Chiroptères distant d'à peine 10 m. Nous faisons une topo de surface depuis le gouffre de la Chevillière passant par ces deux gouffres et montant jusqu'à un chemin pour se raccorder. Au passage nous trouvons un petit trou souffleur. Après cette topo, nous sommes un trempés et redescendons par le ravin de la Cuisine à Constant Guye, cavité que nous trouvons facilement. Par contre, il faudra revenir pour une topo de surface et trouver la Baume à Cavegnac. Au retour nous recherchons le banc à nérinées (= limite Portlandien-Kimméridgien), mais nous ne l'avons toujours pas trouvé! Au retour nous constatons que deux lacs se sont formés derrière les Verrières!
(par Pierre-Yves J)
Samedi 02.01.2016 - Forêt des Cornées, Pierre-Yves J, Pierre J, Hector P (1 photos)
Il fait moche et pourtant mon fils propose d'aller se promener dans la forêt des Cornées! Son copain Hector n'est pas en reste et nous partons donc poursuivre nos recherches de cavités. Nous commençons par le Cabri des Cornées, qui est facile à trouver, car visible sur le MNT. Au fur et à mesure qu'on monte dans la forêt, la neige se met à tomber, les enfants sont heureux. Nous trouvons facilement la Baume de Sibérie et les deux Baumes du Chenal. Nous levons une topo de surface pour pouvoir les situer avec certitude. Au passage nous découvrons une fissure qui mériterait désobstruction. Nous redescendons, bien trempés, le chemin lorsque nous constatons un trou en formation au milieu du chemin (coord. approximatives 197'510 / 528'100). Le trou n'est pas gros, on peu y enfoncer un bâton sur environ 1 m... Vu ce trou au milieu du chemin et l'état lamentable de toutes les barrières entourant (plutôt ayant entouré) les cavités), nous allons envisager de contacter la commune pour les informer de le leur responsabilité en cas de chute de personne...